lundi 21 juin 2010

liste

Ce que je veux faire la semaine prochaine

Prendre un verre avec Carine
Lire
Boire un bombay crush
manger un bol de vanillaquark avec des fruits
Voir Maddie et Amy
M'acheter une paire de gougounes.
Chiller à Charles Bridge
Aller dans un coffehouse à Budapest
Aller dans un bath house a Budapest
Boire comme 250 espressos
acheter un téléphone

recap de notre soirée d'hier

On arrive au chalet, après quelques bières en route. J'avais callé shotgun donc je n'ai pas consommé en chemin pour tenir compagnie à la conductrice. On lance nos sacs dans les chambres. Je me change en t-shirt et coton ouatés. 2-3 bières. On s'asseoit près du feu (un baril surélevé sur des briques pour éviter de bruler le gazon). Dégustation de carcasse de poulet. Tout disparait, même les os, la colone vertébrale et le cartilage. (Des australiens ça mange tout). On va à la recherche de combustible. Ramasser du bois une branche à la fois c'est long. Fesser un arbre jusqu'à ce qu'il tombe c'est plus efficace. 5-6 autres bières. On est maintenant rendu au moment où toute la famille danse sur la fausse septique en criant ''ANIMALS! ANIMALS! ANIMALS!'' Kyle déchire son chandail. Je déchire mon chandail (avec de l'aide parce que je suis trop faible). Tout le monde déchire leur chandail. Chacun calle une bière. Entre temps, le baril reste sans surveillance et les 3 arbres qui étaient dans le baril on brûlé et le baril est maintenant renversé. Saucette dans le lac. Il fait frette mais ça va quand tu bouge. Caméra waterproof= amaaaazing. on boit des bières dans le lac, mais la il commence à faire trop froid. On rentre. Collation. Jsuis fatiguée, jmen vais me coucher.

dear girls above me

Mon nouveau site favori.
Pretty self explanatory.
Trop drole
deargirlsaboveme.com

dimanche 13 juin 2010

stupeur & tremblements

Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb, publié en 1999. Grand prix du roman de l'Académie française dans la même année.

" Adulte, je me résolus à être moins mégalomane et à travailler comme interprète dans une société japonaise. Hélas, c'était trop bien pour moi et je dus descendre un échelon pour devenir comptable. Mais il n'y avait pas de frein à ma foudroyante chute sociale. Je fus donc mutée au poste de rien du tout. Malheureusement - j'aurais dû m'en douter -, rien du tout, c'était encore trop bien pour moi. Et ce fut alors que je reçus mon affectation ultime : nettoyeuse de chiottes."
J'ai ressorti ce bouquin de ma bibliothèque cet après-midi, j'en suis à ma deuxième lecture. Autobiographique, l'auteur y raconte l'année où elle a travaillé dans une compagnie japonaise, et l'histoire de sa déchéance sociale.

Dans la culture asiatique (je généralise peut-être), le respect de la hiérarchie est une valeur importante, voire même à la base de notre éducation. Les enfants se soumettent à leurs parents, qui eux se soumettent à leurs parents, et du fait même, nous nous soumettons à nos grands-parents. Pas nécessairement parce qu'ils ont raison, mais parce que défier leur autorité signifie être mal élevé, et être mal élevé est une chose honteuse. Et être une honte n'est pas une chose souhaitée je dirais.

Voilà comment j'ai été élevée, et voilà ce que ce livre raconte. La hiérarchie à-travers la compagnie japonaise. L'employée est sous l'ordre de son supérieur qui lui-même est sous l'ordre de son supérieur, ainsi de suite. Et finalement, la personne qui n'est le supérieur de personne se retrouve sous l'ordre de tout le monde.

J'ai adoré ce bouquin, et d'y vivre la fascination et de l'incompréhension de l'auteure pour la culture japonaise à travers son écriture. J'aime.

mercredi 9 juin 2010

Midi et quart, sept heures et quart, l'heure du Ricard

L'heure de l'apéro. Ce n'est pas seulement un moment de la journée, c'est un art de vivre. Initiés en France, Eric, Thierry, Annie et moi, nous nous sommes donnés le mandat de ramener l'apéro à Montréal.

L'apéro c'est tout juste avant le repas, que ce soit le midi ou le soir. C'est un moment où l'on prend une pause entre copains, on jase, on sort les coupes, une bouteille, des trucs à grignoter, du fromage, des charcuteries... Des fois, le temps passe tellement vite qu'on en oublie le vrai repas.

- Désirez-vous un apéritif?
- Euh allo? oui, quelle question!

Le Ricard. "Midi et quart, sept heures et quart, l'heure du Ricard." Les Toulousains en sont fous, les amis aussi. Boisson à l'anis, on aime ou on n'aime pas. Le Ricard a été créé par Paul Ricard en 1932. Pour mesurer la quantité exacte, Nico utilise ce qu'il appelle la couillette. Je ne sais pas c'est quoi le terme exact, mais c'est la petite boule de verre qu'on installe à l'ouverture de la bouteille. Couillette. Je trouve ce mot marrant. Ça rend l'expérience Ricard un peu plus... mémorable? D'ailleurs moi, je commence seulement à apprécier le Ricard très très dilué, depuis le retour à Montréal. Boire du Ricard me rappelle de bons moments passés à Toulouse, dont les matchs de rugby. Boire du Ricard renforcit mon estomac.

C'est pas un drink de petites filles, je dis ça mais j'entends déjà les amis rire de moi en disant que JE suis une petite fille (et c'est pourquoi je leur réponds que je n'aime pas tant le Ricard que ça, c'est un drink de vieux monsieur), et que je ne suis pas une chochotte!



mardi 8 juin 2010

give me one reason

Vieux classique de 1995 par Tracy Chapman, j'ai redécouvert ce hit par une belle soirée en compagnie de Flo & Eric.
Vendredi soir, balcon, voisins bruyants & chiants, petit blanc, pâte sauce rosée & crevettes... le bonheur.


p.s. les bretelles c'est chic
p.p.s. observez le bonhomme qui se trémousse...


syndrome de la page blanche


Et voilà, me enfin de retour après quelques semaines d'absence. Faute d'études, moins de temps pour écrire. Quelle idée contradictoire, mais c'est vrai. Quand l'on étudie, on fait tout, sauf étudier. Dans mon cas, procrastiner égalait nourrir ce blog, vendre mes vieilles robes et faire de la photo.

Et puis, il y a eu ce syndrome de la page blanche à mon retour de France. J'avais tellement de paysages à décrire, anecdotes à partager, choses à raconter. Seulement j'ai bloqué. C'est comme si les images dans ma tête étaient tellement grandioses, que j'avais peur d'en perdre la magie si je tentais de les mettre sur papier. Je veux garder mes souvenirs à l'état brut. J'ai peur de les rendre lichés, bourgeois, propres, génériques si je devais commencer à les raconter, comme ces tableaux néo-classiques bons pour les salons (voir quelques peintures du Louvre & château de Versailles) ; jolis mais combien plates et sans profondeur. C'est pourquoi à chaque fois qu'on me demande de raconter mon voyage, je réponds des banalités du genre : "Ah oui je me suis drôlement amusée, c'était magnifique, le vin n'était pas cher, blablabla."

Mais bon, voilà l'été bien entamé, la folle 2ème année derrière moi, et je dois descendre de mon nuage. Recommencer à écrire, faire de la photo, cuisiner de nouveaux plats (d'ailleurs j'ai le bouquin de recettes de Ladurée, euh allo les macarons maison!), voir les copines, lire, aller au gym, faire du bixi, me cultiver, me tuer au boulot, profiter du soleil...
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